vendredi 26 décembre 2014

Noël ...Et La Lumière vient sur la Terre !


Mercredi soir, l’église St Amé était comble pour célébrer l’avènement du Seigneur ! Petits et grands découvrirent et écoutèrent avec attention le conte du père Martin : 

Le père Martin était cordonnier. Il vivait seul depuis de longues années dans une petite échoppe qui lui tenait lieu de chambre, de cuisine et d’atelier de travail.
Un soir d'hiver, le 24 décembre exactement, alors que la nuit descendait sur la ville illuminée, le père Martin se dit : « Si c'était demain que Jésus naissait, je saurais quoi lui offrir! » Il se leva et prit sur son étagère deux petites chaussures de bébé en cuir blanc bien mou, fermées de boucles argentées. « C'est mon travail le plus fin ! Comme Marie serait heureuse de les mettre à son fils ! » Le père Martin, ému, remit les chaussures à leur place, souffla sa bougie, ferma son atelier et alla se coucher.

Cette nuit-là, le père Martin entendit en rêve une voix lui parler : « Martin! Tu as envie de me voir ? Demain, je passerai devant ta fenêtre. Ouvre-moi. J'entrerai et viendrai m'asseoir avec toi. Le père Martin n'eut aucun doute : c'était Jésus qui lui parlait!
Il ne dormit pas bien, tout à la joie de recevoir Jésus chez lui le lendemain. Il se leva tôt, activa le feu, balaya son atelier, rangea toutes ses affaires. Il prépara du café, du lait, du pain et du miel pour son invité. Et il courut se mettre à la fenêtre pour le guetter.

C'est alors qu'un balayeur passa devant chez lui, soufflant dans ses deux mains pour les réchauffer. « Pauvre homme, se dit le père Martin, il doit être gelé! » Et, ouvrant sa porte, il le héla : « Entre, mon ami, viens te réchauffer! J'ai là un bon feu et du café chaud! » L'homme ne se fit pas prier. Il entra et passa un moment en compagnie de Martin.

Une heure plus tard, le père Martin aperçut dans la rue une femme pauvrement vêtue qui portait un bébé dans les bras. Elle semblait si fatiguée qu'il ouvrit sa porte et lui demanda « As-tu besoin d'aide ? La femme répondit: « Je vais à l'hôpital avec mon enfant. Je suis malade et je suis seule chez moi, sans personne vers qui me tourner... » Le père Martin répondit : « Entre un moment ! Assieds-toi. Prends cette tasse de café chaud. Et voici une tasse de lait au miel pour ton enfant... » Le père Martin remarqua alors que l'enfant avait les pieds nus. Il se leva et prit sur son étagère les petites chaussures blanches en cuir mou qu'il aimait tant. Il les chaussa aux pieds du petit. Elles lui allaient à merveille. La mère le remercia avec gratitude et repartit.

Le père Martin se remit à guetter par la fenêtre son invité... Il ouvrit sa porte à d'autres personnes dans le besoin. Mais Jésus, il ne le vit point.

À la nuit tombée, il alla se coucher le cœur lourd. « Bien sûr, ce n'était qu'un rêve! Comment le Seigneur aurait-il pu venir jusqu'à moi? »
Mais soudain la pièce fut inondée de lumière. Et le père Martin vit le balayeur, la mère et son enfant et toutes les autres personnes qu'il avait secourues dans la journée. Chacun lui souriait en disant : « Ne suis-je pas passé devant chez toi aujourd'hui, Martin ?
Ne m'as-tu pas ouvert ? Ne m'as-tu pas offert à boire et à manger devant la chaleur de ton feu ? »
Lisez père Martin, lisez ! : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. J'avais faim et vous m'avez donné à manger...J'avais soif et vous m'avez donné à boire...J'étais étranger et vous m'avez accueilli...J’étais nu et vous m’avez habillé…J’étais malade et vous m’avez visité…J’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à moi.
Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » (Mt 25)

La messe commença sur cette réflexion qui nous toucha tous… L’abbé Vincent, suite à la lecture de l’Evangile, déposa l'Enfant Jésus dans la crèche et les enfants purent venir l’admirer.

Merci Seigneur pour toutes ces lumières de Noël, aide nous à présent à porter cette Lumière parmi nous, dans nos familles et à tous ceux qui en ont besoin !


dimanche 21 décembre 2014

4ème Dimanche de l'Avent

À quatre jours de Noël, Tout le monde y pense, tout le monde s’y prépare : dans les rues, dans les magasins, dans les écoles, dans les familles !
Oui, on a bien raison d’offrir des cadeaux en mémoire du cadeau extraordinaire que Dieu fit à l’humanité : le don de son Fils qui, lui-même, donnera sa vie.
Réunissons-nous autour d’une table familiale, si nous en avons la chance, dans l’affection et la convivialité. L’Incarnation, c’est la convivialité de la part de Dieu : « Il est venu habiter chez nous".
 

Nos regards se portent aussi vers Marie. Elle nous est présentée comme celle qui est «comblée de grâce» et qui «a trouvé grâce auprès de Dieu.» Marie a donc bénéficié de l’Amour gratuit, gracieux de Dieu.
Il ne faut pas mettre Marie à part, elle a vécu l’existence humaine partagée par beaucoup de femmes mais qu’a-t-elle donc de si différent, cette femme ordinaire, cette femme presque invisible qu’on pressent derrière quelques pages de nos évangiles ?

Elle a dit OUI à Dieu et cela suffit. Sa réponse est celle de la confiance : « Puisque c’est toi qui le dis, mon Dieu, me voici, qu’il me soit fait selon ta parole »
Et Marie ajoute :« Désormais tous les âges me diront bienheureuse » Oui, Marie est bienheureuse d’avoir cru la Parole de Dieu et de l’avoir mise en pratique dans une vie de femme toute ordinaire.


Bonne leçon pour nous qui avons tendance à croire que notre vie est trop ordinaire pour être importante...
Marie nous dit que l’extraordinaire est possible dans l’ordinaire d’une vie toute simple.
Enfin Marie nous apprend à prier. Elle a trouvé le premier mot de la prière : "OUI, ME VOICI". 

Avons-nous quelque chose de plus important à dire à Dieu, chaque matin « Me voici…que veux-tu que je fasse ?...inspire-moi à tout moment la parole qu’il faut dire ou le geste qui convient »


www.la-petite-therese.com

mardi 16 décembre 2014

Rencontre spirituelle avec les membres du MCR le 15 décembre 2014

Noël : le Bonheur en famille

Méditons pour prier : Où est le bonheur de Noël?
"Il est dans nos coeurs, il est plein de douceur, il est fait de chaleur, qu'on sent de temps en temps. Il est tout près de nous, c'est plus petit que tout ; on le voit après coup, il se cache partout.
Il est dans un sourire, le geste qui vient guérir, le rêve ou le désir, qu'on a le temps en temps.
Il danse dans nos yeux, il chante si on le veut, il se fait silencieux,
C'est un clin d'oeil de Dieu!"

Poème de Suzanne Landry- Prévost


Agissons :
Soyons heureux de rendre les autres heureux
Allons à la rencontre de l'autre avec beaucoup d'amour
Notre vite sera transformée et ce sera un vrai Noël d'Amour, de Joie et de Paix  


Le chant du Synode introduit la célébration de l’Eucharistie.

Bernadette

dimanche 14 décembre 2014

3e dimanche de l'Avent

Une lumière peut éblouir et empêcher de voir ce qui est autour. Jean Baptiste ne fut pas une lumière éblouissante, il a seulement cherché à tourner les regards des foules vers Jésus. À notre baptême nous avons reçu une lumière pour que nous témoignions du Christ. Qu’avons-nous fait de cette lumière? 
http://minilien.fr/a0nc4o

 

L'origine de la crèche

C'est au VIe siècle que l'on situe la première célébration de la nuit de Noël dans l'église de Sainte Marie à Rome, avec des statues de la Vierge Marie, de Joseph, de l'âne et du bœuf.
Selon la légende, François d'Assise "inventa" au 13e siècle la crèche vivante dans une grotte de Greccio en Italie, où les frères mineurs avaient établi un ermitage. Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, et les paysans étaient joués par les gens du village. Les animaux aussi étaient réels. Thomas de Celano, le premier biographe de François, rapporte qu'il prêcha, durant la messe de Noël, et qu'on le vit se pencher vers la crèche et prendre un enfant dans ses bras. Plus tard, on plaça un enfant dans la mangeoire. 
Petit à petit, la coutume s'est répandue, sous l'influence des prédicateurs franciscains, surtout en Provence et en Italie.

Les premières crèches "en modèles réduits" firent leur apparition dans les églises au XVIe siècle à Prague avec les Jésuites. A la fin du XIXe siècle apparaissent les santons (de santouns : petits saints) façonnés dans l'argile, originaires de Provence. Ces figurines représentent tous les petits métiers traditionnels. Les habitants du villages ainsi représentés apportent le fruit de leur labeur à l'Enfant Jésus. Ces figurines sont venus enrichir le décorum de la crèche traditionnelle.

http://minilien.fr/a0nc53

dimanche 7 décembre 2014

2ème dimanche de l'Avent

La liturgie de l’Avent comporte deux parties.

1.La première est constituée par les trois premiers dimanches. Elle est consacrée à l’annonce du second avènement du Christ à la fin des temps. La deuxième partie est constituée par la semaine avant Noël, du 17 au 23 décembre. Elle est plus directement ordonnée à la préparation de Noël et à l’attente de Noël. Le quatrième dimanche de l’Avent est une présentation des événements qui ont annoncé la naissance de Jésus.

2. Ornements liturgiques et décoration florale

Dans la liturgie de l’Avent, les ornements (chasuble, étole, voile du calice, pendentif du pupitre de la parole) sont de couleur violette, comme pour le carême. Le violet est symbole de conversion et de préparation à la rencontre du Christ.
Mais pour le troisième dimanche de l’Avent, dit "dimanche de gaudete" (réjouis-toi), la couleur est le rose afin de signifier l’attente joyeuse du chrétien. C’est analogue au quatrième dimanche de carême "dimanche de laetare".
Toute décoration florale pendant l’Avent est interdite comme en Carême (sauf les dimanches Gaudete et Lætare et la vigile de Noël).

Les dimanches de l’Avent, comme en carême, on ne dit pas le gloria, mais on dit l’alléluia et on allume une nouvelle bougie. On utilise la symbolique des bougies au long des quatre dimanches du temps qui préparent Noël. Tous les dimanches de l’Avent, on allume une nouvelle bougie.


Que symbolisent ces 4 bougies ?

Les grandes étapes du salut avant la venue du messie.
-La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève
-La deuxième est le symbole de la foi d'Abraham et des patriarches qui croient au don de la terre promise
-La troisième est le symbole de la joie de David dont la lignée ne s'arrêtera pas. Elle témoigne de l'alliance avec Dieu
-La quatrième est le symbole de l'enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix
Il sera là lorsque la dernière bougie sera allumée ! 





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